When Louis XIV, the self-proclaimed “Sun King†decided to cancel the Edict of Nantes signed by his grandfather, he thought that French Protestants had given up after nearly a century of persecution and discrimination.
Little did he realize that this cancellation and the brutality that ensued to enforce the banning of protestant worship would ignite the first modern guerrilla war, known as the War of the Camisards.
All through the Cévennes, a rough, rural mountainous landscape, simple peasants took to arms to defend the free exercise of their religion from oppression. Bands of locals, helped by villagers and galvanized by travelling prophets, harassed the mighty dragoons and won a number of battles.
Richard Maltby, retired professor of history at The King’s School, Canterbury, takes us through the villages, towns and hideouts of the Huguenots and follows their resistance to tyranny. His book shows the clear link and shared ideas between the Camisards who fought Louis XIVth and their descendants who hid Jewish children and fought Nazi occupation forces in World War II.
Ancien poilu, choqué par la « fausse beauté du carnage », un inconnu austère et méthodique vient démolir le beau consensus patriotique en critiquant violemment les auteurs de récits de guerre à succès du moment.
Traitre ou imposteur pour certains, rénovateur de l’historiographie moderne pour d’autres, Jean Norton CRU ose, au nom de la Vérité due aux combattants, remettre en cause les mythes du patriotisme et du courage alimentés par les « marchands de gloire ».
Plus de 80 ans après la parution de son ouvrage clé, Témoins, Jean Norton Cru divise encore mais son apport à la vision des témoignages de guerre fait référence.
Jacques Vernier, pasteur , passionné par l’histoire de l’Ardèche, nous fait découvrir cette personnalité attachante et irritante. Il le suit depuis sa petite enfance polynésienne et ardéchoise jusqu’à sa vie aux États-Unis et ses séjours familiaux dans la Drôme. Il analyse les influences culturelles et religieuses de cet indigné rescapé de Verdun qui fit tant pour réhabiliter les témoignages des poilus et montre comment, après 50 ans d’oubli, Norton CRU ressurgit au tournant du 21ème siècle dans les débats autour de l’historiographie de la Grande Guerre.
Préface de Philippe Joutard, agrégé d’histoire et spécialiste du protestantisme et de la mémoire orale et populaire.
« l’Appel du sol, un des meilleurs livres de la guerre, net, vaillant, vivant, merveilleusement juste en même temps qu’exact, le plus équilibré peut-être qu’on ait écrit sur la grande renouveleuse de toutes les questions, » Le Figaro 1917
« un ouvrage qui reste pourtant le premier en date des grands livres de guerre ». Hervé Bazin
« Lire aujourd’hui L’Appel du sol, c’est replonger dans le cauchemar vécu par un bataillon de chasseurs alpins. Tout y est, les marches, l’attente, l’ennui et l’angoisse qui précèdent le combat, l’affrontement, les morts, le bonheur du ravitaillement.» Le Figaro 2008
« très noble et très fier ouvrage où les pages descriptives sont parmi les plus poignantes que les combattants aient produites.» André Billy
« Parmi les meilleures œuvres de ce genre ! Adrien Bertrand avait des dons littéraires remarquables… Sa mort à vingt-huit ans est une des pertes les plus cruelles que la littérature ait subies du fait de la guerre ». le Vigny de sa génération. » . Jean Norton Cru, Témoins.
Né en 1888 à Nyons, Drôme, d’un père pasteur qui deviendra Secrétaire général de la Ligue contre les embusqués, Adrien Bertrand fait ses études à l’École Alsacienne, et commence à Paris une carrière de journaliste et de poète. Socialiste et pacifiste, il créée un revue littéraire « les Chimères » et collabore à plusieurs journaux littéraires et politiques. En 1914, il est mobilisé et après quelques semaines au front sera rapatrié pour raisons médicales. En 1916, il reçoit le prix Goncourt 1914 pour son roman l’Appel du Sol, rédigé à l’hôpital, à partir de ses notes et de celles de son frère Georges Bertrand-‘Vigne. Il décède en 1917. Un prix Goncourt de poésie, financé par un legs de sa femme, porte son nom.
L’Appel du sol, paru en feuilleton « en semi-direct » dans la Revue des deux mondes à partir du mois d’Août 1916, n’est pas qu’un magnifique et réaliste roman de guerre. Écrit par un jeune pacifiste patriotique ami de Clemenceau, (qui fut son témoin de mariage), c’est une plongée dans la France de 1914 vue par un intellectuel humaniste au front. Rien n’y manque ; le patriotisme ardent de certains officiers mis en valeur par l’indifférence, voire le cynisme des soldats, l’incompétence meurtrière d’une partie de l’État-major clairement perçue sur le front par l’absurdité de certaines offensives, menées malgré tout par des soldats courageux et massacrés, l’amour d’une certaine vision de la France par ces soldats méridionaux envoyés à la mort dans le Nord et l’Est qu’Adrien Bertrand réhabilite alors que la presse parisienne les conspuait.
Pacifiste avant la guerre, patriote au front, critique vis-à-vis de la hiérarchie militaire, humain et courageux avec ses troupes, Adrien Bertrand écrira quelques mois avant sa mort en 1917 : « Il y a tant de sang que je suis écœuré et qu’il noie, pour moi, jusqu’à la noblesse de la lutte ».
Nouvelle édition 2014, avec la préface d’Hervé Bazin de l’Académie Goncourt, et un avant-propos biographique détaillé d’Yves Guèrin.
« Grand homme de guerre et plus grand homme de bien » disait de lui Henri IV dont il était l’ami. François de la Noue, méconnu, soldat fidèle à son roi et à sa foi, est un grand personnage clé du XVIe siècle.
Surnommé Bras de Fer à cause de sa terrible blessure qui lui coûta un bras, cet éminent soldat était aussi un homme de lettres et un humaniste avant l’heure, auteur d’un volume essentiel, Discours politiques et militaires, dont Henri IV s’inspirera pour des articles de l’Edit de Nantes, et dont Napoléon dira « c’est la Bible du soldat ». Allié et ami des plus puissantes familles de France (Henri IV, Coligny, Rohan), François de la Noue a su aussi toujours rester au service du peuple protestant.
En 1914, à l’époque où il commence ce journal, Paul Vinard s’est retiré à Crest dans la Drôme, après une vie bien remplie. Alors qu’il n’ambitionne que de cultiver son jardin et participer à la vie de la communauté protestante locale, la guerre éclate. En quelques mois, son quotidien est totalement perturbé par les événements; sa femme volontaire à l’hôpital, ses neveux au front, et lui qui court les villages de la Drôme pour organiser l’accueil des réfugiés, le synode national, les paquets aux soldats et s’assurer que les paroisses locales ne soient pas abandonnées.
Au jour le jour, Paul Vinard nous livre les événements vus « de l’arrière », mais aussi toutes les réflexions profondément humaines d’un protestant drômois engagé, attentif au bien de son prochain et désespéré par la boucherie inutile qui lui prend famille et amis.
Ce frère, beau frère et oncle de pasteurs nous livre aussi les commentaires d’un esprit caustique et souvent drôle, sur les petites manigances locales, les escarmouches entre communautés, et les puissants de ce monde (lire les commentaires sur Marc Boegner…)
L’humour de l’auteur est particulièrement apparent dans le récit de l’hilarant voyage à Dieulefit en automobile.
Un témoignage inédit sur la vie durant la Grande Guerre et son impact sur la bourgeoisie protestante dans la Drôme.